Noirmoutier à vélo

Pourquoi choisir le vélo pour découvrir l’île de Noirmoutier ?

🚲 3 Balades à vélo sur l’île de Noirmoutier 🚲

Parcours n°1 : Entre plages et ports

Ce circuit vous permet de découvrir le patrimoine maritime et balnéaire de Noirmoutier-en-l’île, en passant par différents paysages caractéristiques de l’île et de ses sites d’intérêt. Au cours de ce parcours, vous aurez l’occasion de visiter le centre historique de Noirmoutier-en-l’île et son château musée, le Bois de la Chaise, la plage des Dames, le village de pécheur du Vieil et le port de l’Herbaudière.

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Les villas du Bois de la Chaise : Au coeur du Bois de la Chaise, une centaine de « chalets et villas » de la fin du siècle témoignent des premières heure du tourisme sur l’île. À l’époque, le bateau à vapeur de Pornic dépose pour la journée, les familles bourgeoise venues des Pays de la Loire et de la capitale. Dès 1850, ces premiers estivants goûtent les bains de mer, les dames se changent dans les cabines à roues, avancées au bord de l’eau, les enfants profitent de balades à dos d’ânes proposées par les noirmoutrins, tandis que les messieurs « discutent affaires » devant une absinthe, à la terrasse de la Guinguette.

Le Vieil : Petites ruelles et jolies maisons de famille posées sur le sable, telle est la carte postale du vieil. Peut-on imaginer que c’est ici que le premier sous marin français a été présenté au gouvernement en 1832 ? Brutus Villeroy alors instituteur à Noirmoutier, invitent les instances gourvernementales, à un essai de son bathyscaphe, lui-même à bord, devant la plage du Mardi Gras. Une plongée de 20 minutes signe la réussite de l’épreuve, pourtant son invention rencontre peu d’échos et lassé d’attendre, il finira par vendre son brevet aux États-Unis. Il reste de cet épisode le nom de l’inventeur donné à une très jolie ruelle du Vieil.

Port de pêche de l’Herbaudière : Sur cette côte nord de l’île, port de pêche et port de plaisance cohabitent. Ce dernier est le premier port de plaisance construit en Vendée, il propose 500 anneaux en eau profonde. Le port de pêche compte une centaine de bateaux inscrits au quartier des affaires maritimes. Ils arborent fièrement les lettres NO, qui signifient si souvent l’île de Noirmoutier. La criée est quotidienne, les grandes tables françaises ne s’y sont pas trompées, et si l’Herbaudière est un port réputé pour la sole et le bar de ligne, on y débarque aussi des lieus, rougets, dorades, homards et crabes.

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Parcours n°2 : Entre marais et moulins

Cette balade vous permet de rencontrer les sauniers et les ostréiculteurs de l’île de Noirmoutier et de découvrir les saveurs iodées de l’île. Vous commencez par longer les marais salants jusqu’au port ostréicole du Bonhomme, où vous pouvez déguster des huîtres. Vous poursuivez votre parcours jusqu’au Moulin du Both en suivant le bord de mer, puis vous traversez les charmantes ruelles de l’Epine en bordure du Bois des Eloux avant de rejoindre le port de Morin. Pour terminer votre balade, promenez-vous au coeur des marais salants Noirmoutrins.

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Les marais salants : Le domaine des marais salants s’étend sur près d’un tiers de l’île. Un entrelacs d’étiers nourrit les bassins d’évaporation creusés par les sauniers. L’eau de mer saturée en sel circule ensuite jusqu’au coeur du marais : l’oeillet. Dans ce petit carré, le sel se cristallise à force de concentration et se dépose sur le fond d’argile. Par vent d’Est une fine pelliculese dépose à sa surface : c’est la fleur de sel. Cet espace naturel préservé est aussi un havre de paix pour les oiseaux, les insectes et les petits mammifères.

Port de Morin : Une avancée rocheuse procure depuis toujours un abri naturel aux marinsde l’Épine. Aujourd’hui, ce port à échouage bénéficie d’une jetée de 650m en arc de cercle, et d’une digue secondaire à l’Est. Il compte 850 places sur pontons. Cette côte offre de nombreuses plages face à l’Ouest.

Les moulins : Sur cette île qui culmine à 22 mètres au-dessus du niveau de la mer, les ailes des moulins peuvent profiter de tous les vents, même s’ils soufflent généralement de l’Ouest. Ils permettaient, il y a quelques dizaines d’années encore, de faire tourner les ailes de plus de 40 moulins. On y apportait les céréales cultivés sur l’île, notamment sur les bossis, ces petites prairies calées entre les étiers des marais. Aujourd’hui, les quelques moulins existant sont entretenus avec soin par des des propritétaires attentifs.

Le Port du Bonhomme : Espace de travail des producteurs d’huîtres et de moules, le port du Bonhomme permet à ces professionnels d’accèder à leurs parcs disposés dans la baie de Bourgneuf. À marée haute, il faut imaginer des innombrables rangées de tables où sont alignées les poches d’huîtres. Ils y accèdent sur des Lasses, ces bateaux à fond plat, tractés jusqu’au bord de l’eau. Les ostréiculteurs vont régulièrement « brasser » les poches, les retourner pour une pousse des huîtres plus harmonieuse. Il faut près de 3 années pour qu’une huître soit à sa pleine maturité. Élevée en mer, elle termine son affinage dans des bassins d’eau de mer, appelés Claires.

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Parcours n°3 : Entre Gois et forêts

Le parcours débute à l’Office de Tourisme de Barbâtre et emmène les visiteurs le long de la plaine agricole, jusqu’à l’espace préservé du Polder de Sébastopol, classé en réserve naturelle régionale. Une pause est prévue au Gois avant de traverser la quatre-voies pour se rendre dans la pinède, les dunes et le bourg de Barbâtre. Le parcours continue le long des dunes de la Tresson et traverse un rond-point avant d’arriver au port du Bonhomme, où l’on peut voir le ballet traditionnel de tracteurs rejoignant les parcs ostréicoles à marée descendante. Les visiteurs peuvent déguster des huîtres dans une cabane ostréicole avant de reprendre le chemin du retour vers le point de départ.

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La forêt et la dune : Cet espace naturel est remarquable : forêt de conifères, dune grise et dune blanche, plage de sable blond, offrent un écosystème particulièrement préservé, et favorable à la faune et la florede bord de mer. Ici le pin maritime est dominant, son odeur et le craquant de ses épines au sol, incitent à la promenande en toutes saisons. La dune grise est couverte de mousse, lichens et plantes rases, elle permet de longues balades vivifiantes, et mérite qu’on la protège. La dune blanche, de la couleur du sable, est le rempart contre les assauts de l’océan. Le respect des sentiers d’accès est essentiel à l’île.

Le Gois et le polder Sébastopol : Flambeau de l’île, cordon ombilical, le Gois est une route submersible unique en Europe, dont les insulaires sont très fiers. Il fait d’ailleurs l’objet d’une étude de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. Outre cette rareté, le traverser, le sentir, découvrir les fonds de mer qu’il nous révèle est une expérience unique. Le voir se refermer à marée montante, les flux se rejoignent, est aussi une image inoubliable. Lorsque l’on prend pied sur l’île, c’est le polder Sébastopol qui nous fait face. Réserve naturelle régionale, elle abrite plus de 3000 espèces animales et végétales recensées, qui partagent harmonieusement cette terre gagnée sur la mer, et préservée des marées grâce à une digue. De nombreux oiseaux de mer, cohabitent avec les migrateurs, c’est un nichoir particulièrement précieux.

Le polder et plaine agricole : Sur l’île, les polders sont nés d’une technique du nord de l’Europe, développée par la famille Jacobsen, qui faisait le commerce du sel avec l’île de Noirmoutier. Grâce à ces terres gagnées sur la mer, l’agriculture a pu s’épanouir sur de plus grandes parcelles, et c’est princiaplement la pomme de terre primeur qui tient la plaine ! Sur l’île, on récolte plus de 12 000 tonnes de pommes de terre par an, outre la célèbre Bonnotte du mois de mai, c’est la Sirtema noirmoutrine qui est la première des primeurs sur les étals français.

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